Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP) a annoncé ce mardi que le mois de mars a marqué un tournant historique en matière de sécurité des frontières, avec le nombre le plus bas de passages illégaux jamais enregistré à la frontière sud-ouest du pays.
Selon le communiqué officiel, en mars, environ 7 180 traversées ont été comptabilisées dans cette zone, une chute drastique par rapport à la moyenne mensuelle de 155 000 enregistrée au cours des quatre dernières années.
Les arrestations quotidiennes ont également diminué de manière significative, s'élevant à 230 par jour, comparativement aux 5 100 par jour qui étaient enregistrées, en moyenne, durant l'administration de Joe Biden.
« Sous la direction du président Trump et de la secrétaire Noem, l'administration a pris des mesures audacieuses et décisives pour reprendre le contrôle de la frontière », a déclaré Pete Flores, commissaire par intérim du CBP.
« Le message est clair : la frontière est fermée aux passages illégaux. Ceux qui tenteront de la violer seront poursuivis et expulsés », a-t-il ajouté.
Le CBP a également indiqué que durant le mois de mars, de nouveaux contrats ont été signés pour la construction du mur frontalier, dans le cadre de la stratégie visant à consolider le contrôle aux points d'entrée et à renforcer la capacité de surveillance.
L'agence fédérale a soutenu que ce niveau de contrôle ne représente pas uniquement un changement quantitatif, mais aussi une avancée structurelle vers ce que l'on appelle le « contrôle opérationnel » de la frontière.
« Avec des actions décisives et un engagement ferme, nous changeons le cap de la sécurité des frontières », a affirmé le CBP.
Bien que les données finales du mois seront publiées dans les prochains jours, le gouvernement présente déjà ces résultats comme une victoire stratégique.
Le message du CBP est clair : « la frontière est fermée ».
Le président Donald Trump a annoncé ce mardi qu'à son mandat, il y a eu une réduction drastique des traversées illégales à travers la frontière sud des États-Unis, ce qui "a chuté de 94 %" en mars par rapport au même mois de l'année dernière.

« Les traversées à la frontière sud-ouest en mars ont atteint leur niveau le plus bas de l'histoire des États-Unis, avec une diminution de 94 % par rapport à mars de l'année dernière sous le président Biden. Grâce au leadership du président Trump, les agents de la Patrouille frontalière ont recommencé à faire le travail pour lequel ils ont été engagés », a déclaré l'équipe du président sur X.
Les données ne correspondent pas aux plus récentes de la CBP mais s'en rapprochent. Le bureau indique qu'en mars, il y a eu environ 28 000 rencontres à la frontière, contre plus de 256 000 enregistrées au même mois de l'année précédente, ce qui représente une baisse de 89 %.
Le tsar de la frontière, Tom Homan, a également souligné l'impact des nouvelles mesures : « Nous avons sécurisé la frontière. Les traversées ont diminué de 96 % ». Homan a attribué ce changement au soutien de l'armée américaine aux agents frontaliers, ce qui a renforcé la surveillance et la dissuasion des immigrants sans papiers.
Les passages frontaliers des Cubains vers les États-Unis se sont effondrés en février 2025, avec seulement 150 entrées enregistrées, selon les données les plus récentes de la CBP.
Sur le total, 12 sont entrés par la frontière avec le Canada, 111 par le Mexique, et le reste par voie maritime. Ces chiffres représentent une chute drastique par rapport à janvier, lorsque 6 314 Cubains sont entrés, et encore plus par rapport à décembre 2024, lorsque près de 9 000 personnes sont arrivées dans le pays par les frontières terrestres et maritimes.
Questions fréquentes sur les mesures migratoires et la situation à la frontière des États-Unis.
Pourquoi les passages illégaux à la frontière sud des États-Unis ont-ils diminué ?
La diminution des traversées illégales à la frontière sud des États-Unis est due aux politiques migratoires mises en œuvre par l'administration de Donald Trump, qui incluent un contrôle frontalier renforcé et la construction de nouveaux tronçons de mur. Ces mesures, associées à une surveillance accrue et à des expulsions rapides, ont dissuadé de nombreux migrants d'essayer de traverser la frontière de manière illégale.
Quelles actions le CBP a-t-il entreprises pour réduire les traversées illégales ?
Le CBP a signé de nouveaux contrats pour la construction du mur frontalier et a renforcé la surveillance aux points d'entrée. De plus, il a mis en œuvre des mesures plus strictes pour traiter et déporter ceux qui tentent de franchir illégalement la frontière, ce qui a contribué à réduire drastiquement le nombre de passages illégaux.
Comment l'administration Trump a-t-elle influencé la politique migratoire des États-Unis ?
L'administration Trump a considérablement durci les politiques migratoires des États-Unis, mettant en œuvre des mesures telles que la suppression du parole humanitaire et le renforcement de la sécurité des frontières. Ces actions ont entraîné une réduction des passages illégaux et ont provoqué un changement dans la dynamique migratoire, affectant particulièrement les migrants cubains et ceux d'autres pays inclus dans des programmes de parole.
Quel impact les politiques de Trump ont-elles sur les migrants cubains ?
Les politiques de Trump ont imposé de plus grandes restrictions aux migrants cubains, éliminant des voies comme le parrainage humanitaire qui facilita leur entrée légale aux États-Unis. Cela a entraîné une diminution drastique des traversées frontières des Cubains, qui font désormais face à un environnement migratoire plus difficile et avec moins d'options légales pour entrer dans le pays.
Archivé dans :