Le président Donald Trump a annoncé ce mardi que, durant son mandat, il y a eu une réduction drastique des passages illégaux à travers la frontière sud des États-Unis, qui "ont chuté en mars de 94 %" par rapport au même mois de l'année dernière.
«Les croisements à la frontière sud-ouest en mars ont atteint leur niveau le plus bas de l'histoire des États-Unis, soit 94 % de moins qu'en mars de l'année dernière sous la présidence de Biden. Grâce au leadership du président Trump, les agents de la Patrouille Frontalière ont de nouveau accompli le travail pour lequel ils ont été embauchés», a déclaré l'équipe du président sur X.

Les données ne correspondent pas aux plus récentes de l'Office des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP), mais elles s'en rapprochent.
CBP indique qu'en mars, il y a eu environ 28 000 rencontres à la frontière, contre plus de 256 000 enregistrées au cours du même mois l'année précédente, ce qui représente une baisse de 89 %.
Le tsar de la frontière, Tom Homan, a également souligné l'impact des nouvelles mesures : « Nous avons sécurisé la frontière. Les passages ont diminué de 96 %. » Homan a attribué ce changement au soutien de l'armée américaine aux agents de la frontière, ce qui a renforcé la surveillance et la dissuasion des immigrés en situation irrégulière.
Dans un retournement inattendu, il a été rapporté que les trafiquants d'êtres humains proposent des "paquets de retour", des services qui facilitent l'auto-déportation des migrants.
La Maison Blanche indique que cette tendance est le résultat de la mise en œuvre de l'application CBP Home, qui facilite le processus de retour volontaire.
De plus, une vidéo virale montrant plus de 200 migrants transférés dans une prison au Salvador a suscité la crainte parmi ceux qui tentaient de traverser illégalement.
Pendant ce temps, la ville de Rochester, New York, a été au cœur de la controverse après la diffusion d'une vidéo où des agents de la police locale assistent à la Patrouille Frontalière lors d'une interpellation routière, malgré le fait que Rochester dispose de lois de sanctuaire pour les migrants.
Le chef du Département de Police de Rochester, David Smith, a précisé que son personnel ne devrait pas arrêter ou transporter des migrants en coopération avec les autorités fédérales. Cependant, Homan a défendu les agents impliqués et critiqué les politiques de sanctuaire : « Ces politiques mettent en danger notre police et le public. De l'aide est en route. »
Un récent sondage de CBS News/YouGov révèle que 58 % des Américains approuvent le programme de déportations massives, soulignant l'importance de l'immigration dans le paysage électoral des États-Unis.
Avec ces chiffres et la diminution des traversées illégales, la question migratoire reste un facteur clé dans le débat politique, Trump et ses alliés mettant en avant leurs politiques comme la solution efficace à la crise à la frontière.
Questions fréquentes sur la migration et les politiques frontalières de Trump
Pourquoi y a-t-il eu une chute de 94 % des traversées illégales vers les États-Unis ?
La chute de 94 % des traversées illégales vers les États-Unis est due aux politiques migratoires mises en place par l'administration Trump, qui incluent l'utilisation de l'armée pour renforcer la surveillance aux frontières et la mise en œuvre de l'application CBP Home pour faciliter l'autodéportation. Ces mesures ont dissuadé de nombreux immigrants de tenter de traverser illégalement.
Quel est l'impact des mesures migratoires de Trump sur les migrants cubains ?
Les mesures migratoires de Trump ont entraîné une diminution significative des traversées de migrants cubains, avec une baisse de 93 % au cours des premiers mois de 2025. Les politiques restrictives, telles que la fin du parrainage humanitaire et le renforcement des contrôles aux frontières, ont réduit les opportunités d'entrée irrégulière pour les Cubains.
Quel rôle joue l'application CBP Home dans la politique migratoire de Trump ?
L'application CBP Home permet aux immigrants de notifier leur départ volontaire des États-Unis, offrant un processus ordonné pour ceux en situation irrégulière. Cet outil vise à optimiser les ressources et à faciliter l'autodéportation, se présentant comme une alternative avant de faire face à une déportation forcée.
Comment les organisations de droits de l'homme ont-elles réagi aux politiques de Trump ?
Les organisations de défense des droits de l'homme ont critiqué les politiques de Trump les qualifiant d'inhumaines et dangereuses pour les migrants vulnérables. Ces politiques ont suscité la controverse, notamment en raison des expulsions massives et du traitement des migrants en situation irrégulière.
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