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Le leader d'opposition cubain José Daniel Ferrer, coordinateur de l'Union Patriótica de Cuba (UNPACU), a récemment dénoncé que son domicile à Santiago de Cuba est sous surveillance de la police politique grâce à un drone.
Ferrer, qui se trouve sous probation depuis le mois de janvier dernier, a alerté sur la présence d'un dispositif survolant sa résidence et d'éléments de la police près de chez lui, indiquant que cette action fait partie du harcèlement et de la répression continus de la part du gouvernement cubain à son égard.
A través de ses réseaux sociaux, Ferrer a détaillé l'incident en affirmant qu'après avoir entendu les aboiements du chien de son fils et avoir vérifié le jardin, il s'est rendu compte que rien ne justifiait son état.
" aujourd'hui, plusieurs voisins m'ont expliqué qu'il s'agissait d'un drone de la police politique au-dessus de mon toit et de ma cour, et de plusieurs de ses agents dans notre rue. Cela contre un Cubain pacifique qui souhaite le meilleur pour tout notre peuple. Cela, pendant que les meurtres et les vols avec violence augmentent à travers le pays", a-t-il déclaré dans une publication sur les réseaux sociaux.
La dénonciation a suscité des réactions au sein de l'opposition cubaine, notamment celle de Rosa María Payá, militante des droits de l'homme et fille du dissident décédé Oswaldo Payá.
Payá a critiqué la surveillance sur Ferrer et dénoncé la grave crise que traverse Cuba dans une publication sur son compte X (avant Twitter) :
"Les gens meurent de faim, les coupures de courant durent 20 heures par jour, les hôpitaux sont infestés de rats et DiazCanelB se consacre à faire voler des drones au-dessus de la maison de la famille de jdanielferrer. Incompétents et criminels."
Le 16 janvier 2025, après plus de trois ans de prison, José Daniel Ferrer a été libéré dans le cadre d'un accord entre le régime cubain, le Vatican et les États-Unis, qui prévoyait la libération progressive de 553 prisonniers politiques.
Après sa libération, Ferrer a envoyé un message de détermination et d'espoir aux Cubains, les encourageant à ne pas avoir peur car "l'oppresseur est de plus en plus effrayé".
Afirmé : "N'ayez pas peur de lutter pour une Cuba libre, juste, prospère, n'ayez pas peur de travailler pour un avenir meilleur pour tous les Cubains, afin que nous n'ayons pas à partir chercher la liberté et de meilleures conditions de vie dans d'autres terres".
En dépit de sa libération, Ferrer a continué à faire face au harcèlement de la part des autorités. Le 27 janvier 2025, il a rejeté une citation policière à Santiago de Cuba, affirmant : "Je n'irai nulle part".
Reprit son position de ne pas collaborer avec ce qu'il qualifie de stratégies répressives du régime cubain et a assuré : "Pour la liberté et le bien-être de mon peuple, je donnerais même ma vie. La prison ne me fait pas peur."
Récemment, le régime cubain a restreint son accès à Internet, comme l'a dénoncé sa femme, Ana Belkis Ferrer. Cette mesure intervient dans un contexte où, après sa libération, Ferrer a poursuivi son activité d'opposition et a même refusé des convocations de la police et de la Sécurité de l'État cubains.
Questions fréquentes sur la situation de José Daniel Ferrer et la répression à Cuba
Pourquoi José Daniel Ferrer a-t-il dénoncé la surveillance par un drone ?
José Daniel Ferrer a dénoncé la surveillance par drone de la part de la police politique cubaine comme faisant partie du harcèlement et de la répression continus auxquels il fait face de la part du régime. Cette surveillance est une preuve supplémentaire des méthodes répressives utilisées par le gouvernement cubain pour faire taire les opposants et limiter leur activité.
Quelle est la situation actuelle de José Daniel Ferrer après sa libération ?
Après sa libération en janvier 2025, José Daniel Ferrer continue de faire face à du harcèlement de la part des autorités cubaines. Malgré sa liberté conditionnelle, il a dénoncé une surveillance constante, des restrictions d'accès à Internet et des représailles contre ceux qui lui offrent de l'aide, ce qui reflète la situation politique et sociale tendue à Cuba.
Comment la communauté internationale a-t-elle réagi à la répression à Cuba ?
La communauté internationale a exprimé son inquiétude concernant la situation de répression à Cuba, en particulier dans des cas comme celui de José Daniel Ferrer. Des organisations de droits de l'homme et certains gouvernements ont exigé la cessation des représailles contre les opposants politiques et ont demandé la libération de tous les prisonniers politiques, soulignant l'importance de la solidarité mondiale avec ceux qui luttent pour la liberté sur l'île.
Quels défis les leaders de l'opposition à Cuba affrontent-ils actuellement ?
Les leaders de l'opposition à Cuba font face à une surveillance constante, à du harcèlement et à la répression de la part du régime. De plus, ils sont soumis à des menaces et à des restrictions sur leurs communications, comme la coupure d'accès à Internet. Ces défis reflètent la tentative du gouvernement cubain de faire taire toute voix critique et de maintenir un contrôle strict sur la dissidence dans le pays.
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